La crise de Crimée a forcé le gouvernement suédois à changer sa politique de Défense. En même temps, la coopération avec la Finlande est encore plus importante.
Le gouvernement suédois de centre-droit approche de la fin de sa deuxième période de quatre ans. Le premier ministre – M. Reinfeldt – a changé la nature de son parti de « modérés d’une force de droite » à un parti centriste, plutôt à gauche qu’à droite : « le nouveau parti travailliste ». Une de ses axes fut de se défaire d’une image de partisan d’une défense forte et de prendre la position contraire. Le résultat est que la défense suédoise – selon son CEMA – pourrait être en mesure de défendre quatre lieux suédois pendant une semaine maximum. Une déclaration qui a fait pas mal de bruit.
Le gouvernement, surtout par la voix du ministre des affaires étranger M. Bildt, a violemment réagi contre le comportement russe vis-à-vis l’Ukraine. Il y a au moins deux raisons à cela. La première découle d’une politique traditionnelle. Pour la Suède, petit pays sans alliances militaire, le bon ordre international est très important. Une situation contraire, où les grandes puissances commencent à dicté la politique aux petits et de forger des alliances et contre-alliances est très dangereux. La mémoire de 1914 nous le montre clairement.
Lire la suite sur
http://www.strato-analyse.org/fr/spip.php?article267&lang=fr